C'était l'histoire d'un frêne ...

d'une cour du plateau Mt-Royal .

Sa semence était arrivée là aux quatres vents .

Un printemps , peut-être après des années de dormance , ce jeune arbre sorti au grand jour .

Il en fallu encore quelques unes avant qu'un humain ne le remarque et l'accompagne du regard .

Ces grandes plantes sont là parmi nous et nous accompagnent à leur tour dans tous nos détours !

L'orme bicentenaire de l'av. Westmount .

J'ai contemplé cet orme dans tout ses états .

À l'automne quand il flamboyait avec milles teintes de jaunes , l'hiver sous des vents de glace , l'été face à des canicules rapaces et au printemps avec ses airs joyeux .

J'aurais pû le dessiner bien avant mais ce n'est qu'hier que je l'ai fait .

Ainsi vont les saisons du dessin , eux aussi traversant tant d'états !

Le beau noyer cendré de la rue Steyning .

Après la dégustation d'un bon café Chez Myriade je fus transporté par un souffle légér jusqu'à la rue Steyning que je ne connaissais pas .

Au sommet de cette rue cul-de-sac régnait ce magnifique noyer cendré , sûrement un descendant des noyers de la Ferme que les Sulpiciens gérèrent tout près au 18è siècle .

L'inconnu ne cessait de dévoiler ses richesses .

J'allai ainsi d'une dégustation à une autre .

La Vie a si bon goût !

C'était la seconde fois que je rencontrais un magnolia acuminé mature .

J'avais d'abord contemplé les deux beaux spécimens de l'Arboretum
Morgan avant d'admirer celui du Jardin Botanique de Montréal .

Je m'étais alors demandé pourquoi ces arbres sont si rares alors qu'ils sont indigène dans le sud de l'Ontario .

J'avais davantage de plaisir à déguster leur jolie présence . Ses longues feuilles annoncent quelquechose de pré-tropical , on se sent vraiment transporté dans un autre espace-temps à les regarder juste comme ça !

Samares de l'acer spicatum .

L'érable de montagne est en fête , il est orné d'abondante grappes de samares.

Vert pâle sur vert foncé ,
Emerveillement sur joie ,

N'est-ce pas notre coeur qui a succombé à cette heureuse contagion !

Sur l'agrile du frêne .

Les érables noir du Sault !

Il est surprenant de voir tant d'érables noir sur les terrains de l'école Sophie Barat situé dans l'ancien quartier que l'on nommait autrefois Saults-aux-Récollets .

Il y eut effectivement des rapides ou saults que franchissaient les récollets qui se rendaient en huronnie aux premiers temps de la colonie .

Ce lieu est chargé de mystères , de ruines et tant d'autres chose qui frappent l'imaginaire .

Au loin sur ce dessin on remarque les ruines de la première construction qui abrita l'ecole en 1858 .

Le moulin des Éboulements de 1790 .

On passait par là .

Annie l'a remarqué sur notre chemin de retour .

On n'a pu s'empêcher de faire demi-tour afin d'allé sonder ces lieux .

Un joli fleuron de l'histoire de Charlevoix que cet ancien complexe seigneurial .

On y a marché comme dans un songe où le temps est aboli .

Ce Catalpa de Chine ...

de la rue Forden à Westmount est le plus majestueux de notre connaissance .

Bronwyn Chester l'a dénichée et nous en a fait part , elle en parlera dans sa chronique ISLAND OF TREES dans la Gazette de ce samedi le 6 août .

Il s'agit ici d'un poème pur aux airs doux et profonds . On dirait un ancien cherchant à réconforter toute personne dans le besoin !

Caveau à légumes du XIX è siècle .

J'aime ces petites constructions en pierre d'antan .

C'est comme des grottes qui me rappellent les abris des humains il y a plusieurs milliers d'années .

On devait s'y sentir en sécurité , il s'agissait plus qu'un simple abri . Lieu de recueillement et de silence ces gîtes jouèrent sûrement un rôle important dans l'évolution de la conscience humaine .

Couteau iroquoïen tel un coeur sorti d'une main , d'une âme des bois .

Des dessins toujours des dessins !

Ce type de couteau fut utilisé par les iroquoïens à diverses fins .

Ces objets aujourd'hui disparus me fascinent . Ils ont permis la survie plusieurs fois millénaires des nations amérindiennes dans un environnement qui ne fut pas toujours hospitalier .

Au site Droulers à Ste-Anicet l'on peut admirer quantité de reproductions d'objets traditionnels et l'on peut y ressentir l'âme d'un village entouré d'une palissade en bois de cèdre .